TCHAD : « coup de gueule » d’un usager du transport en commun à N’Djaména

Article : TCHAD : « coup de gueule » d’un usager du transport en commun à N’Djaména
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7 août 2016

TCHAD : « coup de gueule » d’un usager du transport en commun à N’Djaména

N’Djaména : l’énigme des usagers du transport en commun

A partir du moment où la ville de N’Djaména s’agrandit, le transport en commun devient un véritable problème pour la population qui est bien obligée de l’utiliser, soit pour se rendre sur son lieu de travail, soit pour se rendre à l’école ou autre. A N’Djaména, le transport en commun est en effet très mal organisé, la plupart des taxis et mini-bus utilisés pour ce transport sont inadaptés et en mauvais état. À cela s’ajoute l’entassement dont les usagers sont victimes.

Dans une ville en pleine croissance démographique, le transport en commun joue un rôle essentiel pour le déplacement des personnes et contribue à la croissance économique du pays. Il est du devoir de l’État d’organiser ce secteur de façon à ce qu’il soit profitable à tous. Pourtant, ce domaine très important est tenu par des individus qui fixent sans aucune inquiétude les prix et le nombre de passagers selon leur volonté ! Ainsi, les interventions des autorités pour tenter de réduire le nombre des passagers dans les taxis et mini-bus sont totalement vaines.

Le nombre des passagers dans les taxis et mini-bus a augmenté et le prix aussi. Le nombre de passagers, fixé à 14 pour le mini-bus, monte en réalité jusqu’à 22 ! De même, le nombre de passagers dans les taxis est passé de 3 auparavant à 5 aujourd’hui.

Dans tout cela, ce qui m’étonne le plus c’est le comportement irrespectueux des apprentis conducteurs de mini-bus. En effet, ces derniers sont pour la plupart très jeunes et psychologiquement inconscients, ils grondent, ils profèrent des injures sur les passagers et parfois harcèlent les jeunes filles. Cela cause souvent la bagarre entre passagers et apprentis conducteurs. En outre, si on emprunte le mini-bus pour se déplacer d’un endroit à un autre dans la ville, il est très difficile d’arriver à l’heure, on arrive parfois avec 30 ou 40 minutes de retard en raison des très nombreux arrêts au cours du trajet.

Devant cette situation déplorable, l’État doit se soucier d’assurer un transport de qualité à la population ; il doit créer des infrastructures pour le transport urbain et organiser le transport en commun. Il devrait aussi contrôler les véhicules destinés au transport en commun, et aussi fixer le prix et le nombre des passagers. Enfin, la population qui paye, doit logiquement exiger un certain confort en se déplaçant ; mais je dois dire qu’en tant que citoyen usager il me semble que la population dans son ensemble est indifférente à toutes ces questions. Pourtant elle devrait prendre conscience du problème et dénoncer l’entassement et le manque de confort qu’elle subit au quotidien dans le transport en commun.

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Commentaires

Abgoudja Idriss
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C'est une triste réalité mon frère ! Ce bon courage !

Brahim
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Une plume au service du peuple tchadien. Je suis vraiment ravi mon cher frère.

Issaka Abdoulaye Issaka
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Merci

Issaka Abdoulaye Issaka
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Merci pour votre encouragement.

chaibo Abdelhamid
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vraiment ce secteur crusial qui. est le transport en commun est dans l informel.il faut l Etat structure ce secteur.tres bonne remarque mon frere.

Mac Joe
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Courage mon frère..... Le transport est bien une domaine très importante.

Djamaladine
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Très bonne remarque concernant le trasport au Tchad. En lisant cet article, certains vont changer peut-être de comportements, surtout à la population de prendre conscience.