#Mondochallenge : les conditions très difficiles des femmes de ménage au Tchad 

Article : #Mondochallenge : les conditions très difficiles des femmes de ménage au Tchad 
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17 juillet 2017

#Mondochallenge : les conditions très difficiles des femmes de ménage au Tchad 

Au Tchad, depuis maintenant quelques années, le phénomène de l’esclavage moderne fait des ravages au sein de la société. Cette pratique d’une autre époque, continue de prendre de l’ampleur et se répand partout à travers le pays sans toutefois inquiété les autorités.

 

Les victimes principales de cette pratique, sont en effet, les enfants et les jeunes filles et garçons qui quittent leurs villages dans le but de trouver des conditions de vie meilleure en ville. C’est le cas, notamment des femmes de ménage qui sont appelées communément fonctionnaires de rue de 40 mètres, qui sont les plus touchées par cette exploitation moderne de l’homme.

 D’abord pour moi, le fait d’avoir une femme de ménage n’est pas mauvais en soi. Mais ce qui est déplorable, c’est les conditions inhumaines dans lesquelles vivent beaucoup de ces femmes .
En effet, les femmes de ménage sont pour la plupart des jeunes filles qui n’ont jamais été à l’école, et qui quittent par milliers leurs villages, à la recherche de travail et de conditions de vie meilleure dans la capitale.

Celles-ci travaillent six jours sur sept et huit à neuf heures par jour pour un salaire de misère (15000 à 20000 Fcfa le mois). Le salaire qu’elles gagnent est dérisoire par rapport aux tâches qu’elles exécutent au quotidien.

Bien qu’elles sont engagées par leurs patronnes pour une activité ménagère précise, de fois ces dernières sont forcées d’exécuter d’autres tâches domestiques, comme la cuisine, la lessive, la vaisselle, la garde des enfants et autres.
En outre, même le versement de ce maigre argent, est un problème car parfois ça devient des arriérés.

Et ce n’est pas tout, les femmes de ménage subissent souvent des violences physiques, des injures et de maltraitance de la part de leurs patronnes dans le but de les intimider pour les maintenir sous cette condition.

Certaines d’entre elles, malgré qu’elles ont des enfants sont obligées de les laisser à la maison très tôt le matin, pour ne revenir que tard la nuit.
L’exploitation et la maltraitance dont les femmes de ménage sont victimes, sont à mon avis les conséquences directes de l’exode de ces femmes vers les villes.

Enfin, l’Etat doit renforcer davantage sa politique rurale, en investissant dans l’agriculture et l’élevage pour créer des opportunités d’emploi pour la jeunesse rurale ; Créer et encourager les initiatives communautaires en vue de lutter contre l’afflux massif des jeunes vers les villes ; Construire des infrastructures scolaires et sanitaires pour assurer l’éducation et la santé des populations rurales.

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